Activisme, engagement social, bénévolat et vue d’ensemble.
Organiser le loisir des autres est beaucoup de travail mais a ses bons côtés. (photo Lisette Nepveu)
Nul besoin d’être très fortuné pour être un mécène dans la vie des autres, il suffit de rester ouvert aux besoins des gens qui nous entourent et qu’on croise, et voir ce qu’on peut faire pour les aider dans la mesure du possible selon notre réalité. Bien souvent, ça ne nous coûte rien et nous redonnes tout autant. Depuis plus d’une vingtaine d’années j’aide les gens à revenir au jeu ou à découvrir la magie de notre sport national, le hockey. Bouger, « shaker le vieux avant kça pogne » et profiter de la vie et de la liberté que nous avons dans notre coin du monde pour jouer, ce que peut d’adultes fonds. C’est une de mes formes d’activisme préférés qui au fil du temps est également devenue un gagne pain qui fait bouger le monde au lieu de le regarder passer.
L’aréna Eric Sharpe de St-Lambert avant les rénovations
Dans un cadre différent, mais relié, j'ai milité activement avec un groupe de citoyens il y a quelques années pour la préservation de notre patrimoine collectif à travers nos gestes et lettres en vue de préserver un bâtiment digne d’être sauvé des projets d’une administration de magouilleurs qui ne respectait ni la loi, ni la voix de ses citoyens : j’ai nommé l’aréna Eric Sharp de Saint-Lambert. Lieu sacré pour certains, cette « cathédrale du hockey » était sous l’emprise d’individus sans vision ni jugement et était dans la mire des bulldozers. Le plan étant de remplacer ce chef d’œuvre architectural par un aréna aseptisé semblable à bien d’autres des milles à la ronde. Vous n’aviez pas besoin d’aimer le hockey (ou le patinage artistiques, ballon ballet et autres) mais simplement d’être sensible à la beauté, l’ambiance chaleureuse et le caractère unique des lieux pour réaliser que ce plan des élus cachait un agenda personnel et pécunier qui n’a rien à voir avec le bien-être de la collectivité. Détruire au lieu de préserver et mettre en valeur une réussite architecturale qui élève les esprits. À travers une longue bataille nous avons finalement eu gain de cause et l'aréna fut sauvé des griffes des promoteurs et de l'administration mal intentionnée de l'époque.
Une des nombreuses levées de fonds que j’ai organisé à travers les années pour soutenir la collectivité. (photo Lisette Nepveu)
Ayant à une autre époque travaillé bénévolement avec les jeunes pendant plus d’une décennie et ramassé par la suite à travers plusieurs levée fonds des montant qui ont soutenus Leucan, Jeunesse au Soleil, La Fondation des Canadiens pour l'Enfance et j’en passe, je crois qu'il est temps de revoir nos politiques de soutiens et l’ensembles de nos sociétés. Tous les profiteurs du système qui reçoivent des chèques à rien faire devraient être obligé de redonner à la société à travers différents programmes gérés localement pour soutenir des organismes communautaires, des groupes d’ainés et même des municipalités et autres groupes dignes de mentions aux prises avec des manques de ressources. Car la manière la plus efficace de tuer l’individualité d’une personne est de lui donner de l’argent à ne rien faire. C’est pourquoi bouger, aider, faire du bien aux autres leur en ferait en retour et, qui sait, les inspirerait peut-être à contribuer à l’effort collectif au lieu de s’assoir au milieu du bateau et regarder les autres ramer. Le Québec comme le Canada ne fonctionnent plus car trop de gens abusent du système et ça doit cesser tout comme le système protectionniste des unions de travailleurs incompétent particulièrement dans le secteur publique. Plus que jamais “Je me souviens”, nous devons retrouver notre chemin collectivement si c’est encore possible et sortir de cette paralysie générale ou dire la moindre chose qui sort du discourt de bois nous envoie aux oubliettes accompagné d’un grief social. D’être une personne engagé ne veut pas dire faire partie de la parade en cognant sur une casserole, c’est faire des gestes et actions qui ont un résultat tangible sur la vie des autres et la nôtre. Oubliant le JE en se concentrant sur le NOUS, réalisant que le respect et l’empathie pour ceux qui nous entourent sont tout aussi importants que le but à atteindre, sinon plus, stimulant autre chose que l’économie mais bel et bien les gens qui en font partie.
JFD